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A l'occasion de la nouvelle édition de la version française de Vert Paradis, qui vient de paraître chez Actes-Sud, une table-ronde et des lectures sont proposées le 18 décembre 2012 à 18 h 30 à la Médiathèque Emile Zola de Montpellier.
La table-ronde sera animée par Philippe-Jean Catinchi, chroniqueur au Monde des livres, et réunira Roland Pécout, écrivain et chercheur, auteur de la préface, le poète et romancier Frédéric-Jacques Temple, ami de longue date de Max Rouquette, et Jean-Frédéric Brun, poète et romancier occitan, président des Amistats Max Rouquette.
Le 18 décembre 2012 à 18 h 30 à la Médiathèque Emile Zola de Montpellier
Parution : 21 novembre 2012
La précédente édition française de Vert Paradis, chef d'oeuvre de Max Rouquette prosateur, était épuisée depuis 2008. Cette nouvelle édition chez Actes Sud, vient donc combler une grande lacune.
Vert Paradis trouve sa source dans l’austérité lumineuse des Arrière-Pays languedociens, ce “pays au reflet de légende”. En puisant dans les réminiscences d’une enfance profondément marquée par le contact avec la nature sauvage et en se réappropriant le matériau bruissant des contes issus de la tradition orale occitane, Max Rouquette chante la beauté universelle et tragique du monde et élève au rang du mythe les personnages les plus humbles de la vie quotidienne.
Ainsi, à travers le chasseur blessé qui agonise, la très jeune prostituée d’Arles qui va s’offrir aux gardians dans un mas de Camargue, le joueur de haubois prodigieux qui fait danser le diable, le vagabond aveugle appelant dans “la bonté de la nuit” son chien disparu ou encore le renard qui meurt de soif dans un bassin asséché, l’écrivain “chaman du quotidien” déploie sa vision cosmique de la vie.
Portée par une langue charnelle, l’œuvre majeure de Max Rouquette s’impose par son rythme et sa puissance poétique.
Le livre était épuisé depuis 4 ans. La nouvelle édition chez Actes Sud de ce texte emblématique a une triple originalité par rapport aux éditions précédentes :
• Vert Paradis a été écrit en occitan et traduit dans le monde entier. Cette nouvelle édition propose le livre I dans la traduction inédite de l’auteur lui-même, et le livre II dans celle d’Alem Surre Garcia.
• D’autre part, l’ordre des nouvelles dans les deux livres occitans a été rétabli, correspondant mieux à la chronologie d’écriture des textes, et à la volonté initiale de l’auteur.
• Enfin l’édition d’Actes Sud contient une préface pénétrante de Roland Pécout, et le texte est suivi de la postface de la première édition en 1981 : un entretien dans lequel Max Rouquette répond aux questions d’Henri Giordan, et qui éclaire lui aussi la démarche de l’écrivain.
Voir Vert Paradis sur le site des éditions Actes Sud
Vendredi 21 octobre 2011
A partir de 18h30 à la Médiathèque Max Rouquette de Bédarieux
Renseignements : 04 67 95 99 70 / mediatheque@bedarieux.fr
18h30 : vernissage de l'exposition "Max Rouquette l'enchanteur"
Cette exposition retrace en 20 tableaux le parcours de l’homme et de l’écrivain, son engagement dans l'écriture et dans la défense de la culture d'oc, ainsi que les diférents aspects de son oeuvre.
Une exposition produite par l'association Amistats Max Rouquette, en 2008 à l'occasion du centenaire de l'écrivain. Conception graphique et réalisation : Georges Souche
Exposition ouverte les selon horaires d’ouverture de la médiathèque jusqu’au samedi 19 novembre
19h30 : Annette Clément lit Max Rouquette
Textes choisis dans « Verd paradis » : La mort de Costasolana, Catarina Marionassa, Ganocha, La nuit du rouge-gorge, Le secret de l’herbe...
20h30 : Rasims de Luna
Présentation de la création musicale Rasims de luna et du coffret-disque, en présence de Roland Pécout (récitant), Laurent Audemard (direction musicale, clarinettes, hautbois languedocien) et François Fava (saxophones et flûte) qui interpréteront des extraits du disque.
Plus d'infos sur Rasims de luna
Présentation de Philippe Gardy, poète et critique
Poèmes interprétés en espagnol et en occitan par le chanteur Éric Fraj
le Jeudi 6 Octobre à 18 heures à Montpellier, Salle Pétrarque – Entrée libre
La traduction occitane par Max Rouquette du Romancero gitano et du Cante jondo de Federico García Lorca marque la rencontre de deux grands poètes du XXe siècle aujourd'hui disparus. Ces deux recueils, ainsi que le Llanto por Ignacio Sánchez Mejías et le Divan del Tamarit, viennent d'être édités en deux volumes par les éditions occitanes de Toulouse, Letras d'òc.
Il s'agit d'une traduction emblématique à plus d'un titre, puisqu'elle montre l'influence qu'a eu très tôt le poète espagnol sur la poésie occitane, quelques années seulement après sa mort. Les Occitans trouvait en Lorca cette alchimie réussie, dont ils recherchaient la formule de leur côté, d'authentique tradition populaire, d'inspiration totalement libérée et de modernité littéraire. Ils retrouvaient aussi dans le romance une forme populaire déjà existante chez nous, illustrée d'un intéressant répertoire.
Parmi les poètes occitans d'emblée conquis par cette découverte, figure l'un des plus grands, « notre » écrivain montpelliérain Max Rouquette. Chez Max Rouquette, initiateur essentiel du renouveau poétique occitan à la charnière de la guerre, les affinités personnelles étaient encore plus profondes, au point qu'en 1942, non content de traduire dans la revue occitane Òc les romances du poète andalou, il écrit et publie sous le nom de Lorca un poème dont il est en réalité l'auteur, « Lo banh de la luna » (Le bain de la lune), et qui, bien plus tard, en 1986, trouvera place dans le recueil Lo Maucòr de l’Unicòrn (Le Tourment de la licorne).
Cette version occitane d'un poète espagnol parmi les plus marquants sera présentée en octobre salle Pétrarque, en présence de l'éditeur, par le poète et critique Philippe Gardy. Le chanteur Éric Fraj interprétera des poèmes de Lorca, en espagnol et dans la traduction occitane de Max Rouquette.
C'est donc à un événement poétique et à une création musicale que la Municipalité, l'association Amistats Max Rouquette et le département d'occitan de l'Université Paul Valéry convient les Montpelliérains (et les autres) en ce premier jeudi d'octobre.
… « el Cante Jondo ». Çò qu’o ditz melhor que tot : lo Cant fonsut. Aquel que monta coma aiga de fònt per s’espandir a ras de la fònt, dins lo trelús de l’èr, e ritz, jot l’alen cotigós de l’aureta. E que s’enchaut de tota autra lei que la de son pes e de la fòrça que, dau dedins de la tèrra lo buta, de lònga, a s’espandir dins lo clar dau solelh. E a tornar au cèl lo grand trelús de son imatge.
(Max Rouquette, Mièja-Gauta)
… « el Cante Jondo ». Ce qu'on ne peut mieux traduire que par le Chant profond. Celui qui monte comme de l'eau de source pour se répandre au bord de la fontaine, dans l'éclat de l'air, et qui rit sous le souffle chatouilleux de la brise. Et qui ne se soucie d'aucune autre loi que celle de son poids et de la force qui, du dedans de la terre, le pousse sans cesse à se répandre dans la clarté du soleil. Et à renvoyer vers le ciel le grand éclat de son image.
Après avoir évoqué les relations de Max Rouquette avec les peintres(n°3) et les musiciens (n°4), ce nouveau numéro de la revue annuelle aborde les liens (personnels et/ou littéraires) de l'écrivain avec quelques auteurs du XXe siècle : Frédéric-Jacques Temple, Roland Pécout, Sully-André Peyre, Ismael Girard, William Faulkner...
Après les succès des précédentes représentations de Médée, le Théâtre Nanterre-Amandiers de Jean-Louis Martinelli poursuit ses tournées en France et à l'étranger.
- à Villeurbanne, du 22 mars au 3 avril 2011, au TNP
- à Belfort, du 6 au 8 avril, au Théâtre du Granit
- à Porto (Portugal), Teatro Nacional São João les 20, 21 et 22 mai
A l'automne, Médée sera jouée au Brésil (Porto Alegre) et en Argentine (Buenos Aires).
Lire ici l'article du Progrès de Lyon