Lo libre de Sara (Verd Paradís VI)

 

Max Rouquette, le livre de Sara

Le livre de Sara

Version française de l'auteur

1999, éditions de Paris

Épuisé
(peut se trouver d'occasion sur Abebook.fr)

Version originale occitane à paraître en 2008

 

 

Le Livre de Sara, dont la version originale occitane doit paraître en 2008, donne toute sa place à l’un des aspects les moins connus de l’univers littéraire de Max Rouquette : son attirance pour la Camargue et, au-delà de ses paysages, pour ceux qui ont su en magnifier la singularité. L’une des grandes admirations littéraire de Rouquette était l’écrivain provençal Joseph d’Arbaud, l’auteur de La Bête du Vaccarès. Le Livre de Sara s’intéresse essentiellement, à travers des souvenirs personnels de l’écrivain, à la Camargue des Gitans : ni récit à proprement parler, ni livre d’images et d’histoires, il s’agit plutôt d’une promenade littéraire, autour de la figure légendaire de Sara-la-Kali, la Sara gitane, et de celle, bien réelle, d’une autre Sara, Sara Astruc. La Camargue de Rouquette, telle qu’on la découvre ici, est étroitement apparentée à ce monde des songes dont toute son œuvre, de diverses façons, ne cesse pas d’être le reflet et la recréation. Les autres récits qui accompagnent le Livre de Sara proprement dit dans cet ultime volume de proses diverses sont autant de portes ouvrant sur l’univers intérieur de l’écrivain : Cuneo’s guard, par lequel commence le volume, rapporte une vision nocturne entre sommeil et rêve éveillé, dans les Alpes italiennes ; tandis que les deux récits qualifiés de « Michiganaises » (Le chat et le perroquet ; Vie et songes d’un chipmunk), nés d’un séjour américain de Max Rouquette à l’occasion de la parution aux USA d’une traduction de Vert Paradis, sont pour lui l’occasion de renouer outre Atlantique avec les mystères d’un monde animal où il trouvait sans doute un début de réponse aux interrogations sur l’existence de l’univers et des hommes dont son œuvre est nourrie.

(Ph.Gardy)